Alors que les quarantaines et les cas d’enseignant·es et d’élèves infecté·es par le COVID se multiplient, la Société Pédagogique Genevoise s’inquiète des conditions d’apprentissage des élèves du primaire et des conditions de travail de leurs enseignant·es.

Aujourd’hui, alors que les élèves sont privé·es de chorale ou de piscine, la situation s’éloigne toujours plus du cadre «normal». Progressivement, on renonce au sens premier de l’école en interdisant nombre de ses activités qui font sa raison d’être, par refus politique de fermer les écoles.

Dans ce contexte, la SPG a écrit au Conseil d’Etat pour demander d’introduire un dispositif de classes partielles. Cela permettrait notamment de mieux respecter les distances de sécurité entre enseignant·es et élèves, parfois difficile à tenir en classes complètes.

Ces demi-groupes permettraient également aux enseignant·es de mieux s’adapter et de répondre aux besoins spécifiques des élèves, notamment les élèves en difficulté. Ils pourraient ainsi porter une attention particulière aux élèves revenant de quarantaine. De nombreux décrochages scolaires pourraient ainsi être évités.

De plus, si la tendance se poursuit, il est possible qu’on assiste à une pénurie de remplaçant·es qualifié·es. Dans ce contexte, un dispositif de classes partielles permettrait d’alléger la charge globale et de maintenir une qualité d’enseignement acceptable.

Société Pédagogique Genevoise (SPG)
12.11.2020